Les fresques de Lyon dont tout le monde se fout ! (à tort)

  • Publication publiée :10 mars 2020
  • Post category:street-art
  • Temps de lecture :28 min de lecture
collection de fresques

Lyon, c’est la ville de la bonne bouffe, mais aussi des fresques ! Et oui ! C’est bien connu des lyonnais et des touristes, qui sont forcément déjà passés devant la fresque des canuts, des lyonnais, ou celle de la bibliothèque de la cité. Les murs peints y sont omniprésents, au moins une centaine disséminés dans toute la ville et aux alentours.
Pourtant, serais-tu capable de m’en citer trois ?! (les trois juste au dessus ça ne compte pas hein !). C’est bien là le problème, la plupart sont bien méconnus.
Moi-même, j’habite dans le huitième arrondissement depuis 2 ans, et ce n’est que tout récemment que j’ai pris conscience d’habiter à moins de 5 minutes d’un quartier qui en compte à lui seul plus de 25 !

Suite à cette découverte je me suis intéressé à ces murs décorés qu’on retrouve au détour des rues et qui ne croisent souvent que le regard des passants qui habitent le quartier. Je me suis rendu compte qu’il y en avait en effet des tas, et je me suis dit :  » Il faut absolument que le monde sache ! « .

Je m’auto-proclame donc, le temps de cet article, guide des fresques lyonnaises méconnues et qui valent le détour. C’est parti.

"RED"

Avant de rentrer dans le sujet, il faut savoir que la majorité des murs peints de Lyon ont été réalisés par Cité Création, SCOP de peintres muralistes né à Oullins (la SCOP, pas les peintres) dans les années 80 et qui est encore aujourd’hui un acteur majeur dans la création et la réalisation de murs peints dans l’agglomération de Lyon, mais aussi dans le reste du monde. Tu verras, je risque de les citer plusieurs fois dans cet article. Mais rassures-toi, il n’y a pas qu’eux ! Et pour le prouver, je vais commencer par parler d’œuvres qu’ils n’ont pas réalisés. Laisse-moi te parler de l’initiative de « RED ».
RED, fondée en 2006, est une ONG qui cherche à sensibiliser le grand public aux enjeux de la lutte contre les maladies infectieuses. Elle est présidée par le célèbre chanteur Bono du groupe U2. Le 9 et 10 octobre 2019, dans le cadre de la « reconstitution des ressources du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », RED et la Métropole de Lyon se sont associés pour développer une campagne de Street Art,  appelée « Paint (RED) saves lives » (également présente dans d’autres grandes villes comme Paris, Berlin, Londres, New York ou encore Washington ). L’opération est soutenue par de nombreux artistes internationaux dans le milieu de l’art urbain dans le but de « se concentrer sur les aspects positifs du progrès dans la lutte contre le sida, à travers des œuvres inspirantes et qui tendent à donner de l’espoir aux gens ». Sept nouvelles fresques disséminées dans toute la ville, dont certaines sont bien cachées, ont donc vu le jour à Lyon suite à cette opération.
Je vais vous en présenter cinq sur les sept. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’ONG et voir les autres projets à Lyon et dans les autres villes participantes, je vous invite à vous rendre sur le site de RED.

l'aigle de DALeast

Situé dans le 7ème à la Halle Debourg, l’artiste chinois DALeast offre un aigle majestueux, assemblé par des centaines de lignes organiques représentant le flot d’énergie qui traverse chaque être vivant.
Le long de cette façade et aussi sur les côtés on retrouve de nombreux graffs d’artistes bien connus ( Jace, Swing…), ainsi qu’une autre peinture magnifique dont je vous parlerai plus bas.

le ruban de Brusk

Réalisé sur le Mur 69 (mur de l’association éponyme pour la promotion et la valorisation des arts urbains à Lyon) situé place des Tapis en plein cœur du quartier de la Croix-Rousse, c’est l’artiste Brusk, originaire de la région lyonnaise qui nous livre une œuvre symbolique et pleine d’espoir. Un petit bijou qu’il faut se dépêcher d’aller admirer, car le mur 69 est un espace qui est recouvert régulièrement. 

La mère et l'enfant de Faith47

Sur le mur du bâtiment du service gynécologique de l’hôpital de la Croix-Rousse, l’artiste sud-africaine Faith47 a choisi un endroit qui résonne fortement à la cause défendue par RED. Faith47 s’est inspirée de la vie d’une des ambassadrices de RED, porteuse du VIH et qui a perdu trois enfants à cause de la maladie, pour la création de son œuvre. Elle fait évidemment écho au lien fort qui uni une mère et son enfant, et plus tristement au nombre encore trop important de bébés qui naissent avec le virus du sida.

fresque lyon

together to gather d'add fuel

C’est l’artiste Add Fuel qui réalise cette fresque intitulée « together to gather ». Bien que proche du musée d’art contemporain de Lyon situé sur les berges du Rhône, je trouve qu’elle est plutôt bien cachée. À mon avis, seuls les promeneurs ou les sportifs ont le plaisir de l’apercevoir. 

La spécialité de l’artiste est de reprendre des motifs classiques, qui font un peu penser à des motifs ornementaux de la royauté, dans une version modernisée. Il mêle ici des symboles liés à la maladie, mais aussi à la lutte, au courage et à l’entraide. 

l'éléphant papillon de Ron English

fresque lyon Ron English

Ron English, artiste américain et icône dans le milieu de la culture pop, très reconnaissable par son style très extravagant et coloré, s’en est donné à cœur joie au 133 boulevard des Etats-Unis dans le 8ème.
Cette nouvelle 
œuvre de l’artiste, en plus de représenter un éléphant super mignon et d’être un message d’espoir et de lutte contre les maladies infectieuses, vient rajouter une nouvelle fresque dans une partie de la ville qui en regorge déjà, le quartier des Etats-Unis. Et BIM, super transition !

Le quartier des Etats-Unis

C’est en 1917 que Tony Garnier, architecte urbaniste qui a façonné le paysage lyonnais depuis 1906 avec le soutien du maire de l’époque, Edouard Herriot, engage des travaux de modernisation dans une zone faite de champs et de jardins. Ils se termineront en 1934 (ah oui c’est long quand même !), donnant naissance à un quartier moderne de 1410 HBM (habitations bon marché), le quartier des Etats-Unis.
Dans les années 80 le quartier et ses HBM doivent être réhabilités pour correspondre aux besoins modernes (installation d’ascenseurs, meilleure isolation etc…). C’est à cette occasion que le musée urbain Tony Garnier voit le jour.

musée urbain Tony Garnier

À l’initiative des locataires de la cité Tony Garnier, 25 murs seront peints par les artistes de Cité Création et par plusieurs artistes internationaux. Cité Création aura pour mission de réaliser des reproductions de croquis de Tony Garnier représentant sa vision personnelle d’une cité idéale, et les autres artistes de livrer une vision idéale de leur pays d’origine.
Si tu veux en apprendre plus sur le sujet tu trouveras des infos au musée Tony Garnier qui organise notamment des visites guidées du quartier les samedis.

Au fil des années, de nouvelles fresques sont apparues et sont venues s’ajouter au nombre déjà surprenant qu’il y a dans le quartier. Laisse moi t’en parler un peu.

les tours de Babel

D’un seul coup d’œil on peut apercevoir au croisement du boulevard des Etats-Unis et de l’avenue Berthelot trois œuvres représentant la tour de Babel. Chacune est retranscrite dans un style différent : une tour inspirée du peintre classique Pieter Brueghel, une autre par Nicolas de Crécy dans un style bande dessinée, et la dernière complètement futuriste imaginée par un cabinet d’architectes. Toutes les trois ont été réalisées par Cité Création (oui encore eux !). Tu préfères laquelle ? moi celle de Nicolas de Crécy !

la rose lyonnaise

Pour celle-là, tu as de la chance ! Je l’ai découvert par hasard alors que j’avais fini d’écrire cet article et pensais avoir fait le tour du sujet… et bien que nenni !
Mieux cachée que ses voisines du quartier, elle met la rose à l’honneur avec quatre variétés différentes : la « boule de neige », la « Mme Alfred Carrière » (oui il y a vraiment une rose qui porte ce nom !), la « Marie Van Houtte » et la « Mme Eugène Résal ». Cette peinture délicate évoque l’histoire de la rose à Lyon qui était cultivée dans ce quartier au 19ème siècle. Réalisée par Cité Création et inaugurée en juin 2011, elle est à l’initiative de la société des roses anciennes en France. 
On peut trouver une autre fresque sur le thème des roses le long d’un des murs de la mairie du 8ème. Plus petite, mais pleine de détails amusants (des images plus bas 😉 ). 

la cité idéale de chine

Ajoutée en 2006 au 23 Boulevard des Etats-Unis, les habitants du quartier ont eu le choix entre seize propositions d’artistes chinois pour la réalisation de la cité idéale de Chine. C’est le peintre Shi Qiren qui a été retenu pour le projet. Originaire de Shangaï, il rend ici hommage à sa ville et à sa culture, baignée entre tradition et modernité. 

fresque lyon

Tu l’as compris, le quartier des Etats-Unis est une pépite qui vaut le coup d’œil…en une heure ou deux il est tout a fait possible de voir l’ensemble des peintures dont j’ai parlé. L’occasion de sortir un peu du centre ville pour découvrir un quartier peu fréquenté par les touristes.
En parlant de valoir le coup d’
œil, c’est aussi le cas des prochaines fresques dont je vais te parler ! Alala je suis le roi des transitions réussies !

Dans le 8ème

Moins nombreuses et légèrement plus éloignées les unes des autres, on trouve des fresques qui valent vraiment la peine entre les quartiers de Monluc (en verlan ça fait…!), Monchat et Grange blanche.

la prison de monluc

fresque lyon

La peinture orne le mur d’enceinte sud de la prison de Monluc, célèbre pour son rôle de lieu de détention pendant la Seconde Guerre mondiale, où plus de 9 000 personnes, parmi lesquelles Jean Moulin, ont transité entre février 1943 et août 1944.
C’est d’ailleurs en face de l’université portant son nom qu’on aperçoit sa silhouette fantomatique, ornée de son chapeau bien reconnaissable, et portant un regard bienveillant sur les étudiants qui passent devant lui tous les jours.
Mais la fresque ne se limite pas à ce portrait seul. Longue de 160 mètres, pour une surface totale de 720 m², elle se développe sur sept tableaux différents qui ont chacun leur symbolique et leur histoire.
Pour en savoir plus je t’invite à lire ce document bien détaillé autour de l’
œuvre.

IRFSS Croix Rouge française

fresque lyon

C’est à l’institut régional de formation sanitaire et sociale (c’est long à dire) que l’on retrouve cette immense galerie de visages. Réalisée en 1993 par…et oui, Cité Création, puis restaurée en 2013, elle rend hommage aux personnages célèbres liés à l’histoire de la médecine à Lyon, ainsi qu’aux bénévoles, volontaires, étudiants et salariés de la Croix-Rouge française.
Claude Bernard, Marcel Mérieux, Albert Policard…comment ? Tu ne les connais pas ?
 Rassures-toi ! Trois panneaux explicatifs au pied de l’immeuble sont là pour t’aider !

fresque lyon

l'invitation au voyage en ville

C’est le long d’un dépôt de bus, un peu après la fresque de l’IRFSS, que tu vas pouvoir voyager dans le temps à travers l’évolution des transports en commun à Lyon. Le voyage commence en 1879 avec l’inauguration de la première ligne de tram, et se termine sur une vision du futur aujourd’hui un peu dépassée, mais très amusante, dont je ne mettrai pas de photo, pour ne pas gâcher la surprise ;).

les hommes oiseaux (bien cachés)

fresque lyon

Les étudiants de l’école Emile Cohl la voit tous les jours, mais pour les automobilistes ou les cyclistes comme moi qui passent rue Feuillat, il est très facile le passer à côté. Un indice, quelques feuilles dépassent du mur donnant sur l’entrée de l’école et la rue Félix Rollet, laissant présager qu’une petite surprise se cache derrière. Et en effet ! Une belle fresque à l’ambiance tropicale et peuplée d’hommes oiseaux. Probablement réalisée par des étudiants de l’école (c’est une école d’art après tout !). On peut également découvrir de superbes œuvres murales sous le préaux, juste à côté, l’occasion de faire d’une pierre deux coups !

le renard au chapeau de Kalouf

C’est sur les murs normalement gris du centre Léon Bérard que l’artiste Kalouf ébloui par son talent. Il apporte grâce à son renard, inspiré de celui rencontré par le petit prince de Saint-Exupéry lors de ses voyages de planète en planète, une touche de gaieté au bâtiment. L’occasion d’inviter les passants mais aussi les enfants du centre (qui possède une unité dédiée aux enfants malades) à se laisser aller à l’évasion, au rêve et à l’imagination.
À noter que ce projet a été rendu possible grâce au financement du groupe immobilier 6e Sens. Le président du groupe est fan de street art à ce qu’il paraît ! Je l’encourage à continuer à financer ce genre de projets ^^.

fresque lyon

Bon, pour cette fois j’avoue que je n’ai aucune idée de transition…C’est pas grave ! On continu dans le 7ème arrondissement !

dans le 7ème

Encore plus disséminées que celles du 8ème, on trouve des fresques très surprenantes dans le 7ème arrondissement.

espace Diego Rivera

Un coin de Mexique à Lyon. Complètement perdu dans une rue du 7ème, Lyon rend hommage a un des peintres mexicains parmi les plus connus, Diego Rivera, notamment pour ses gigantesques peintures murales, et sa relation sulfureuse avec Frida Kalho 🔥.
L’ espace Diego Rivera est inauguré le 4 décembre 2007 à l’occasion du 50ème anniversaire de la mort du peintre. Malheureusement aujourd’hui, sur les trois murs peints, il n’en reste que deux. Celui qui reliait les deux bâtiments principaux a été abattu en 2017 suite à une décision de la municipalité. L’espace était devenu un repère de trafiquants de drogue (et la drogue c’est mal m’voyez).
Aujourd’hui la place fait triste mine, mais il reste toujours l’un en face de l’autre deux grands murs peints évoquant des passages clés de l’histoire du Mexique.
Un panneau donne des explications sur les différentes parties de la fresque. Il faudra cependant avoir de bon yeux, ou un bon zoom, car si à l’époque le lieu était ouvert, aujourd’hui des barrières encadrent les deux immeubles et le panneau n’est plus accessible.
Même si l’endroit s’est fait amputer d’une partie importante, représentant une des peintures murales les plus connues de Diego : Sueño de una tarde dominical en la Alameda Central, et même s’il ne reflète plus vraiment le havre de convivialité qu’il était censé représenter, les deux fresques restantes valent vraiment le coup d’œil, ne serait-ce que pour en apprendre un peu plus sur l’histoire du Mexique et sur le talent du peintre.

l'enfant aux ciseaux

fresque lyon

C’est juste à côté de la halle Debourg, où plane désormais l’aigle de DALeast, qu’on retrouve cette magnifique peinture réalisée par l’artiste chilien Inti à l’occasion du festival Peinture fraîche en mai 2019, et c’est aussi une de mes préférées à Lyon. Tout me plaît ! La composition, l’attention apportée aux détails, les couleurs. Il s’en dégage une grande poésie mais aussi une grande tristesse qui m’a fait regarder en l’air pendant un bon moment, presque la bouche ouverte façon Tex Avery (ok boomer!).

J’espère qu’elle ne sera pas recouverte de sitôt ! Même si le prochain festival Peinture fraîche est pour bientôt.

fresque lyon

la fresque lumière

Elle a quelque chose que les autres n’ont pas. Déjà, elle représente une vision de Lyon en 2046. D’ailleurs j’espère sincèrement que les voitures n’auront pas cette tête dans le futur ! Mais il y a autre chose. Un indice à la maison, tout réside dans son nom, la fresque lumière. Ce qu’elle a de spéciale, c’est que sous sa peinture, elle est parcourue par un gigantesque réseau de fibres optiques et de diodes et, à la nuit tombée, elle s’illumine, et c’est comme si on découvrait une nouvelle ville ! Ça c’est le futur !

fresque lyon

la très bien cachée

Pour terminer je vous ai réservé un petit coin bien caché. Enfin disons qu’il n’est pas si bien caché que ça, mais qu’il se trouve à un endroit peu fréquenté et mal desservi. Surtout accessible en voiture, je vous présente…

...l'ancienne gare lyon-saint-clair !

Elle est belle n’est-ce-pas ?! Située à Caluire, entre des rails de chemin de fer et une entrée d’autoroute, cette petite maison était avant une gare, la gare de « Lyon-Saint-Clair
Parenthèse historique, au départ, en 1856, la ligne de chemin de fer reliant Lyon et Genève avait son terminus à Caluire, dans cette gare. Plus tard, en 1859 le terminus s’est déplacé à la gare des Brotteaux, situé au centre de Lyon.
La gare Lyon Saint Clair a connu son déclin dans les années 80 avec l’arrivée du TGV et fût par la suite définitivement fermée. 
C’est en 2014, à l’occasion d’une campagne organisée par la Sncf, que la décision fût prise de réhabiliter l’endroit. Et comme à son habitude, c’est Cité Création qui s’y est collé, mais avec cette fois la participation d’étudiants de l’école Emile Cohl dont j’ai parlé plus haut.
Le résultat est splendide, j’adore ses couleurs flamboyantes et ses énormes tournesols. Les coquelicots sont sympas aussi,mais je suis plutôt team tournesol perso, c’est comme ça. Sont également recréés sur la partie basse de la maison des scènes de la vie quotidienne de voyageurs prenant le train. 
Bien que le lieu soit fermé au public, on peut facilement apercevoir 3 pans de murs. Pour la voir, ce n’est pas l’idéal car elle est très excentrée, et autant dire qu’on ne tombe pas vraiment dessus par hasard non plus. Alors courage a toi si tu veux l’observer. Allez, ça en vaut la peine !

Petit bonus

Lors de mes balades pour écrire cette article, j’ai pris quelques photos supplémentaires, et comme je suis sympa; je vous en fait profiter. Disons que c’est le dessert pour la fin.

Comme tu as pu le voir, il existe une multitude d’œuvres originales à découvrir à Lyon. Et encore, j’en ai omis un certain nombre, et il y en a certainement d’autres dont je ne connais même pas l’existence !
Alors, ami lyonnais, tu connaissais ces fresques ? Et toi qui n’est pas du coin, laquelle tu préfères ? De mon côté en tout cas je ne regrette pas du tout ces découvertes, et j’espère que je t’aurais donné envie de partir explorer la ville lors de ta prochaine visite…

… Ah oui au fait ! Si tu souhaites retrouver l’ensemble des emplacements des fresques que j’ai évoqué dans cet article, et d’autres dont je n’ai pas parlé, et partir à l’aventure, va jeter un œil à mes cartes !  

Et si tu juste veux voir les photos, sans plein de texte autour, c’est par là !

Et si l’article t’a plu, partage le 🙂